Réforme de la formation professionnelle : quoi de neuf ?

La loi “Pour la liberté de choisir son avenir professionnel” adoptée le 5 septembre 2018 a pour ambition de réformer en profondeur le système de formation professionnelle et d’apprentissage.
Depuis plus d’un an, la réforme a nécessité une centaine de textes d’application publiés au Journal Officiel (décrets, arrêtés).
L’ordonnance “coquilles”, en date du 21 août 2019, est venue apporter des précisions et des modifications notamment sur les 4 points suivants…

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Le CPF, quésaco ?

Le Compte personnel de formation (CPF) est en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Il a remplacé le Droit individuel à la formation (DIF) suite à l’adoption de la loi sur la sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013.
Il est, avec le Compte d’engagement citoyen (CEC) et le Compte personnel de prévention (C2P), un des éléments constitutifs du Compte personnel d’activité.

La loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018 a apporté des modifications à sa mise en œuvre, notamment en ce qui concerne son mode d’alimentation…

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L’application “Mon Compte Formation”

L'application mon compte formation

L’application numérique « Mon Compte Formation » mise en place par l’État et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est accessible depuis le 21 novembre 2019 dans sa première version.
Il suffit de l’installer sur son mobile et de créer son compte CPF (Compte Personnel de Formation).

On peut donc désormais mobiliser directement son CPF à partir du nouveau site Internet « Mon compte formation » ou de l’application numérique.

Cette application, dont le slogan « l’appli qui change tout à la formation professionnelle », est qualifiée selon la ministre, Madame Penicaud, de « vraie révolution » pour 25 millions de français…

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Atelier de travail Université-Entreprises « Écoconstruction & Énergétique du bâtiment »

Cet évènement porté par la DFOIP et coordonné par le SU2IP s’est déroulé le 30 novembre 2018 à l’IUT de Nancy-Brabois et constitue une première au sein de l’Université de Lorraine (UL) sous la forme de « Workshop ».

Il a permis un échange constructif entre des entreprises sectorielles invitées et des enseignants partenaires du projet « COMPAS » (COMpétences et Parcours d’Apprentissage individualiséS), mettant en œuvre la construction de blocs de compétences au sein de diplômes professionnels de la filière
« Écoconstruction-Énergétique du bâtiment » existante à l’UL.

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L’écoconstruction : entre bon sens et exigences normatives… Retour sur le brunch du 20 février 2018

Point d’orgue réunissant certains partenaires extérieurs et universitaires impliqués dans la démarche FTLV de construction de parcours sous forme de blocs de compétences au sein de diplômes de la filière « écoconstruction et énergétique du bâtiment », cet évènement coordonné conjointement par la Direction des Partenariats et le SU2IP s’est déroulé au CNIDEP, bâtiment HQE (Haute Qualité Environnementale), vitrine remarquable de l’écoconstruction, situé  à Laxou sur le site de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Meurthe et Moselle.

Un échange dynamique entre universitaires et professionnels a permis de conforter les enjeux actuels qui, au-delà des normes et labels, tentent de concilier l’habitat dans ses usages au sein d’un environnement urbain ou rural associant les habitants que ce soit en terme de rénovation ou de bâti individuel et collectif.

Plus d’informations : cf / article Factuel # 126 : http://factuel.univ-lorraine.fr/node/8298

Les enjeux de formation des professionnels d’aujourd’hui et demain sont patents et attendus grâce à l’expertise des formations universitaires et des plateformes techniques existantes dans cette filière, pouvant associer d’autres partenaires de l’Éducation nationale.

A cet égard, un rapprochement avec le « Campus des  Métiers et des qualifications écoconstruction et efficacité énergétique» du Grand Est situé en Alsace pourrait s’envisager, des contacts étant en cours.

Projet COMPAS : rapport d’étape d’un projet autour des métiers, émergents et en devenir, “l’Écoconstruction et l’Energétique du bâtiment”

Mars 2018

Ce projet s’inscrit dans la politique de développement de la Formation Tout au Long de la Vie de l’Université de Lorraine.
6 composantes, IUT Henri Poincaré de Longwy, IUT Nancy Brabois, UFR SHS Nancy, UFR SciFA de Metz, ENSTIB, UFR FST Vandoeuvre sont engagées dans un travail de refonte de l’organisation de certains enseignements en blocs de compétences via la modularisation.

La première étape de construction des blocs de compétences débute actuellement par un travail autour des métiers et des compétences visés par les certifications.
Ce groupe de travail sera renforcé par l’arrivée de partenaires extérieurs (OPCA, Fédérations et Syndicats professionnels, entreprises privées et collectivités locales et territoriales…) afin de recueillir les besoins du secteur en termes de compétences/emplois et de formations.

Lors d’un atelier de travail le 16 mars 2018, Daniel KOLANEK, “Animateur métiers” à la Fédération Française du Bâtiment Grand-Est, est intervenu afin de nous informer sur l’état des lieux des qualifications et des métiers de la filière. Ce fut l’occasion d’échanges riches et variés.

Cette démarche collective aboutira à la construction d’une offre cohérente intégrant des modalités pédagogiques variées, telles que la FOAD (formation à distance) et des formations en adéquation avec les attentes de cette filière.

 

L’Écho Pédagogique #5 : La FTLV

La Formation Tout au Long de la Vie (FTLV) :
quelles principales incidences sur la conception de la formation ?

Formation initiale et formation professionnelle continue forment un tout, communément appelé « l’éducation permanente », principe fondateur de la loi française du 16 juillet 1971. Par la suite, la Formation continue (FC) puis la Formation Tout au Long de la Vie (FTLV) ont fait leur apparition. Pourquoi ces évolutions ? Quelles sont les différences et pourquoi sont-elles si présentes dans l’actualité de la formation ?

Fortement en corrélation avec les mutations économiques, technologiques, sociales et démographiques de notre société actuelle, la FTLV renvoie prioritairement à la dimension professionnelle et au développement de l’employabilité.

L’enjeu pour les individus est donc celui de l’actualisation permanente de ses connaissances, l’évolution rapide de ses savoir-faire pour une meilleure adaptation au monde du travail.

Pour l’université, il est donc nécessaire d’adapter son ingénierie pédagogique et de formation : penser la formation d’un individu aujourd’hui comme un tout, aménager des allers et retours permanents entre la vie professionnelle et les temps de formation, mieux articuler les relations entre savoirs académiques et pratiques professionnelles.

Ce 5e numéro de l’écho Pédagogique vous propose donc de mieux appréhender ces concepts, leurs évolutions ainsi que les incidences sur les modalités pédagogiques à l’université.

Bonne lecture !

Consultez L’Écho Pédagogique #5

Rendez-vous des acteurs du 4 avril 2017 : retour en vidéos

Le SU2IP était présent ce 4 avril dernier pour la 7e édition du Rendez-vous des acteurs de la formation, de l’insertion et de l’accompagnement au Campus Lettres de Nancy, en simultané avec Strasbourg et Reims. Pour débattre sur la thématique Le numérique, quelles transformations pour les pratiques d’accompagnement ?, trois intervenants : Nathalie ISSENMANN, Sous-Directrice DFOIP en charge du SU2IP, Béatrice VERQUIN SAVARIEAU, Maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Université de Rouen et Rafael CABRERA, Sous-Directeur en charge des usages du numérique à la Direction du Numérique de l’Université de Lorraine. Une table ronde riche en échanges ponctuée par un quizz interactif sur Kahoot. Consulter les vidéos : http://videos.univ-lorraine.fr/index.php?act=view&id_col=303

Le SU2IP était présent ce 4 avril dernier pour la 7e édition du Rendez-vous des acteurs de la formation, de l’insertion et de l’accompagnement au Campus Lettres de Nancy, en simultané avec Strasbourg et Reims.

Pour débattre sur la thématique “Le numérique, quelles transformations pour les pratiques d’accompagnement ?”, trois intervenants :

  • Nathalie ISSENMANN, Sous-Directrice DFOIP en charge du SU2IP,
  • Béatrice VERQUIN SAVARIEAU, Maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Université de Rouen
  • Rafael CABRERA, Sous-Directeur en charge des usages du numérique à la Direction du Numérique de l’Université de Lorraine.

Une table ronde riche en échanges ponctuée par un quiz interactif sur Kahoot.

 

La modularisation du Diplôme Universitaire Propriété Intellectuelle

Interview le 10/12/2015 à la Faculté de Droit de Nancy

Le DU Propriété Intellectuelle (PI) est un des rares diplômes modularisé à l’UL. Nous avons voulu en savoir plus sur les motivations des responsables pédagogiques à l’origine de ce projet, sur la méthode utilisée pour le conduire, sur les éventuelles difficultés rencontrées et l’accompagnement qui aurait pu être utile.
Monsieur JL Piotraut, co-responsable du DU avec M Tafforeau, a bien voulu répondre à nos questions.

Quelle était l’idée de départ pour initier la modularisation ?

Jusqu’ici, il n’existait pas de diplôme spécialisé dans cette branche du droit à l’Université de Lorraine même si quelques enseignements optionnels en la matière étaient proposés dans différents M1 et M2.

Dans le grand Est, seul le CEIPI de Strasbourg propose des Masters sur la propriété intellectuelle, et différents modules qualifiants sont animés par des organismes privés à Paris.

Suite aux réformes de 2007 et 2011 et à la réorganisation des tribunaux, le TGI et la Cour d’appel de Nancy sont devenus compétents pour les litiges de propriété intellectuelle (PI). Par conséquent, les juges et avocats ont besoin de se former sur la PI et la contrefaçon. Les avocats ont par ailleurs une obligation de formation continue de 20 heures par an minimum.

Aussi, c’est le Bâtonnier de Nancy qui, au nom du Conseil de l’Ordre des Avocats, a soumis à la faculté de Droit l’idée de création d’une formation en la matière.

Un DU en présentiel (1 jour par semaine sur l’année) a finalement été créé en 2014 mais il n’a pu ouvrir compte tenu d’un nombre trop faible d’inscriptions (notamment du côté des avocats pour lesquels il était difficile de se rendre disponible un jour entier par semaine).

C’est le Doyen Gartner qui a proposé de modulariser le diplôme et de tenir les séances en fin d’après-midi. La formation a ainsi pu démarrer en octobre 2015.

Comment avez-vous travaillé avec votre équipe pédagogique ?

Le travail de conception a été réalisé par les deux directeurs du diplôme.

L’équipe pédagogique sollicitée après la conception des modules est composée d’une vingtaine d’intervenants dont un certain nombre de praticiens spécialisés. L’expérience montre qu’il est important de favoriser la collaboration entre les différents enseignants pour s’assurer de la cohérence pédagogique des différents modules.

Quelle transformation pédagogique ce projet a-t-il nécessité ?

Le choix a été fait d’extraire 4 modules du diplôme existant : la transformation pédagogique, parcellaire, a porté sur la redéfinition des objectifs de ces modules, et si nécessaire, sur les contenus.

Modulariser à partir d’un DU existant n’était pas aisé : la structure par UE du diplôme ne correspondait pas forcément aux modules/blocs de compétences identifiés comme répondant aux besoins de la profession.

Les stagiaires ont en tout état de cause la possibilité de s’inscrire « à la carte » aux modules proposés, en fonction des compétences qu’ils souhaitent développer ou acquérir. Il est donc important de programmer les modules en respectant la progression pédagogique, et de s’assurer que les apprenants ont les pré-requis nécessaires pour les suivre.

Nous avons constaté que ce travail de modularisation a enrichi notre diplôme initial.

Quelles difficultés avez-vous rencontré?

La difficulté majeure portait sur la disponibilité des enseignants, universitaires ou extérieurs, compte tenu de l’importance de leur charge de travail : libérer 3 heures consécutives dans leur emploi du temps est particulièrement compliqué, d’autant plus qu’il faut conserver la progression pédagogique des enseignements dans le temps.

Avez-vous bénéficié d’un accompagnement pour mener à bien ce projet ?

Dans notre composante, nous avons été accompagnés par la responsable de la formation continue, Mme Régine Tijou, qui a mobilisé le service développement-communication de la DFOIP pour élaborer une brochure et mener une campagne de communication auprès des publics cibles.

De quel appui supplémentaire auriez-vous souhaité bénéficier de la part des services centraux de l’université ?

Davantage d’aide pour la réalisation de l’annexe financière et la détermination du tarif aurait été bienvenu.