Les travaux de recherche sur l’accompagnement dans le champ de l’éducation en France débutent à la fin des années quatre-vingt-dix. Puis, l’accompagnement connaît un usage extensif au début des années 2000 et s’applique aussi bien aux champs de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’insertion sociale.
Mais si cette notion n’est pas nouvelle, c’est néanmoins seulement en 2007 que les textes français (Réforme dite “Loi LRU”) introduisent cette mission pour les enseignants-chercheurs des universités.
Ainsi encouragée en France par les politiques publiques en faveur de l’emploi tant pour le supérieur que pour le secondaire, cette mission d’accompagnement des publics recouvre : soutien pédagogique, conseil en orientation et insertion professionnelle. L’objectif clairement visé est la réussite des étudiants à l’issue de leur cursus de formation.
Si le droit français introduit cette notion d’accompagnement, il n’en reste pas moins un certain nombre d’interrogations sur sa signification et sa portée.
Nous proposons, dans cette lettre, de nous appuyer sur le 2ème séminaire en pédagogie universitaire : « Apprendre et enseigner à l’Université de Lorraine – L’accompagnement, la face cachée de l’enseignement ? » qui s’est déroulé le jeudi 31 mai 2018.
Il permet d’apporter un éclairage sur différentes approches de cette notion, grâce à l’expertise d’enseignants-chercheurs, et d’interroger à la fois les objets d’accompagnement, la professionnalisation des accompagnateurs et les conditions d’un accompagnement réussi.
Bonne lecture !