L’application “Mon Compte Formation”

L'application mon compte formation

L’application numérique « Mon Compte Formation » mise en place par l’État et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est accessible depuis le 21 novembre 2019 dans sa première version.
Il suffit de l’installer sur son mobile et de créer son compte CPF (Compte Personnel de Formation).

On peut donc désormais mobiliser directement son CPF à partir du nouveau site Internet « Mon compte formation » ou de l’application numérique.

Cette application, dont le slogan « l’appli qui change tout à la formation professionnelle », est qualifiée selon la ministre, Madame Penicaud, de « vraie révolution » pour 25 millions de français…

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DUNE-EOLE 2.4 : atelier de travail sur l’évolution des compétences attendues dans le champ du numérique

L’action 2.4 du Projet DUNE-EOLE, dans laquelle l’Université de Lorraine est impliquée, consiste à construire une offre de formation modulaire dans le domaine du numérique.
Cette offre, sous forme de blocs de compétences, permettra une meilleure personnalisation des parcours de formation tout en tenant compte, notamment, des besoins du monde socio-économique.

Cet évènement, coordonné par le SU2IP (Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique), s’est déroulé le 15 juillet 2019 et marque la première étape de l’implication de partenaires dans le projet.

Mme Sabine CHAUPAIN-GUILLOT, Vice-Présidente Formation et Insertion Professionnelle a souligné, en introduction de l’atelier, l’importance de ces échanges pour permettre d’enrichir et / ou d’adapter l’offre de formation de l’UL en vue de la prochaine accréditation.

Cet atelier de travail a permis un échange constructif entre les équipes enseignantes et les deux représentants du Syntec Numérique, François ORSSAUD et Hérold ROBIN, venus présenter des éléments d’information  sur les tendances nationales du secteur, la typologie socio-économique du secteur dans le Grand Est, le marché de l’emploi, métiers et compétences, le recrutement (étudiants, demandeurs d’emploi) et l’estimation des besoins.

Se basant sur le rapport de l’OPIIEC (Observatoire des métiers du Numérique, de l’Ingénierie, des Études et du Conseil et de l’Événement) et leur connaissance du secteur, les intervenants ont pointé quelques éléments saillants comme :

  • Un secteur en forte croissance depuis 8 ans avec des projets de transformation numérique autour des SMACS (Social, Mobilité, Analytics, Cloud, Sécurité) constituant un fort potentiel.
  • Une mutation profonde du métier de développeur / codeur avec la nécessité d’intégrer des connaissances issues d’autres champs tels que l’ergonomie, les sciences cognitives et les sciences humaines et sociales.
  • La data au cœur des projets porteurs, en particulier l’intelligence artificielle.
  • L’émergence du métier de data scientist(compréhension de la typologie de données prédictives afin d’en sortir une valeur ajoutée).

Cet atelier a aussi été l’occasion de rappeler que la Région Grand-Est accompagne financièrement les projets numériques portés par les entreprises et les collectivités, en faveur du développement des usages, des services et contenus numériques, afin de favoriser leur appropriation par le plus grand nombre et la montée en compétences des individus.

Actuellement, les équipes enseignantes engagées dans le projet débutent la première étape de construction des blocs de compétences par un travail d’identification des métiers et des compétences visées par leurs certifications. Les échanges ont permis de nourrir le travail de réingénierie nécessaire à l’atteinte de cet objectif.

D’autres rencontres de ce type seront programmées afin de faciliter les rencontres, les collaborations et le partage d’informations dans un esprit de mutualisation.

Composantes de l’UL engagées dans le projet : ENSEM, MIM, IDMC, IUT Hubert Curien d’Epinal, UFR SHS Nancy, FST, UFR SciFA, IAE Metz

Intervenants extérieurs présents :
François ORSSAUD : Directeur régional ATOS
Hérold ROBIN : Directeur Régional GFI Informatique Lorraine

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Enseigner à distance : témoignage vidéo de l’IAE Nancy

Article publié sur Factuel

Le Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique (SU2IP) poursuit sa série de témoignages en pédagogie universitaire avec cette vidéo réalisée à l’IAE Nancy School of Management dédiée à la formation à distance.

L’IAE Nancy School of Management est l’un des établissements universitaires pionniers en formation à distance dans le domaine de la gestion et du management. Il a contribué dès 1996 à la création du Campus numérique en économie et gestion.

Les formations à distance proposées par l’IAE sont destinées à un public de formation continue : des salariés qui ne peuvent pas assister à la formation en présentiel et qui souhaitent valider leurs compétences ou évoluer dans leur carrière avec l’obtention d’un Master ou des personnes résidant à l’étranger.

Le programme des cours se déroule sur deux ans, soit un semestre par an, et reste identique en présentiel.

Découvrez les pratiques pédagogiques développées par l’IAE Nancy School of Management
à travers les témoignages d’enseignants et d’étudiants l’IAE Nancy School of Management

La formation à distance permet de proposer des formations diversifiées et adaptées aux besoins spécifiques des publics, elle donne une souplesse de gestion de lieu et de rythme, une réelle autonomie à l’apprenant.

Un accompagnement pédagogique et méthodologique est mis en place par les enseignants auprès des étudiants pour appréhender la distance, faciliter l’appropriation des connaissances pour ensuite développer leurs compétences.

L’accompagnement des apprenants se fait avec des outils essentiellement numériques pour suivre les cours en autonomie : par le biais d’internet, en visioconférence via Adobe Connect qui créé une classe virtuelle, ou par l’intermédiaire de tchat avec des professeurs disponibles.

La formation à distance est également une source de motivation des enseignants d’apprendre de nouvelles façons d’enseigner en utilisant d’autres technologies.

« Vidéo-Reportage sur l’Enseignement à Distance à l’IAE NANCY »

Projet COMPAS : rapport d’étape d’un projet autour des métiers, émergents et en devenir, “l’Écoconstruction et l’Energétique du bâtiment”

Mars 2018

Ce projet s’inscrit dans la politique de développement de la Formation Tout au Long de la Vie de l’Université de Lorraine.
6 composantes, IUT Henri Poincaré de Longwy, IUT Nancy Brabois, UFR SHS Nancy, UFR SciFA de Metz, ENSTIB, UFR FST Vandoeuvre sont engagées dans un travail de refonte de l’organisation de certains enseignements en blocs de compétences via la modularisation.

La première étape de construction des blocs de compétences débute actuellement par un travail autour des métiers et des compétences visés par les certifications.
Ce groupe de travail sera renforcé par l’arrivée de partenaires extérieurs (OPCA, Fédérations et Syndicats professionnels, entreprises privées et collectivités locales et territoriales…) afin de recueillir les besoins du secteur en termes de compétences/emplois et de formations.

Lors d’un atelier de travail le 16 mars 2018, Daniel KOLANEK, “Animateur métiers” à la Fédération Française du Bâtiment Grand-Est, est intervenu afin de nous informer sur l’état des lieux des qualifications et des métiers de la filière. Ce fut l’occasion d’échanges riches et variés.

Cette démarche collective aboutira à la construction d’une offre cohérente intégrant des modalités pédagogiques variées, telles que la FOAD (formation à distance) et des formations en adéquation avec les attentes de cette filière.

 

Vademecum de l’APC à l’UL

L’Approche Par Compétences (APC) est une des principales évolutions attendues dans l’élaboration de la nouvelle offre de formation de l’université de Lorraine, pour la contractualisation 2018-2022.  Cette démarche offre un cadre pour concevoir ou pour repenser des programmes en partant des compétences attendues en fin de formation.

Le vadémécum de l’APC à l’UL, présenté lors du séminaire de lancement de l’accréditation le 4 mars 2016, vise à aider les équipes pédagogiques dans l’élaboration des programmes de formation et des maquettes. Organisé sous forme de fiches, il présente chaque étape de la conception d’un programme axé sur le développement des compétences : définition du référentiel de compétences, architecture de la formation, choix des activités pédagogiques et d’évaluation adaptées.

Télécharger le Vadémécum de l’APC à l’UL

La modularisation du Diplôme Universitaire Propriété Intellectuelle

Interview le 10/12/2015 à la Faculté de Droit de Nancy

Le DU Propriété Intellectuelle (PI) est un des rares diplômes modularisé à l’UL. Nous avons voulu en savoir plus sur les motivations des responsables pédagogiques à l’origine de ce projet, sur la méthode utilisée pour le conduire, sur les éventuelles difficultés rencontrées et l’accompagnement qui aurait pu être utile.
Monsieur JL Piotraut, co-responsable du DU avec M Tafforeau, a bien voulu répondre à nos questions.

Quelle était l’idée de départ pour initier la modularisation ?

Jusqu’ici, il n’existait pas de diplôme spécialisé dans cette branche du droit à l’Université de Lorraine même si quelques enseignements optionnels en la matière étaient proposés dans différents M1 et M2.

Dans le grand Est, seul le CEIPI de Strasbourg propose des Masters sur la propriété intellectuelle, et différents modules qualifiants sont animés par des organismes privés à Paris.

Suite aux réformes de 2007 et 2011 et à la réorganisation des tribunaux, le TGI et la Cour d’appel de Nancy sont devenus compétents pour les litiges de propriété intellectuelle (PI). Par conséquent, les juges et avocats ont besoin de se former sur la PI et la contrefaçon. Les avocats ont par ailleurs une obligation de formation continue de 20 heures par an minimum.

Aussi, c’est le Bâtonnier de Nancy qui, au nom du Conseil de l’Ordre des Avocats, a soumis à la faculté de Droit l’idée de création d’une formation en la matière.

Un DU en présentiel (1 jour par semaine sur l’année) a finalement été créé en 2014 mais il n’a pu ouvrir compte tenu d’un nombre trop faible d’inscriptions (notamment du côté des avocats pour lesquels il était difficile de se rendre disponible un jour entier par semaine).

C’est le Doyen Gartner qui a proposé de modulariser le diplôme et de tenir les séances en fin d’après-midi. La formation a ainsi pu démarrer en octobre 2015.

Comment avez-vous travaillé avec votre équipe pédagogique ?

Le travail de conception a été réalisé par les deux directeurs du diplôme.

L’équipe pédagogique sollicitée après la conception des modules est composée d’une vingtaine d’intervenants dont un certain nombre de praticiens spécialisés. L’expérience montre qu’il est important de favoriser la collaboration entre les différents enseignants pour s’assurer de la cohérence pédagogique des différents modules.

Quelle transformation pédagogique ce projet a-t-il nécessité ?

Le choix a été fait d’extraire 4 modules du diplôme existant : la transformation pédagogique, parcellaire, a porté sur la redéfinition des objectifs de ces modules, et si nécessaire, sur les contenus.

Modulariser à partir d’un DU existant n’était pas aisé : la structure par UE du diplôme ne correspondait pas forcément aux modules/blocs de compétences identifiés comme répondant aux besoins de la profession.

Les stagiaires ont en tout état de cause la possibilité de s’inscrire « à la carte » aux modules proposés, en fonction des compétences qu’ils souhaitent développer ou acquérir. Il est donc important de programmer les modules en respectant la progression pédagogique, et de s’assurer que les apprenants ont les pré-requis nécessaires pour les suivre.

Nous avons constaté que ce travail de modularisation a enrichi notre diplôme initial.

Quelles difficultés avez-vous rencontré?

La difficulté majeure portait sur la disponibilité des enseignants, universitaires ou extérieurs, compte tenu de l’importance de leur charge de travail : libérer 3 heures consécutives dans leur emploi du temps est particulièrement compliqué, d’autant plus qu’il faut conserver la progression pédagogique des enseignements dans le temps.

Avez-vous bénéficié d’un accompagnement pour mener à bien ce projet ?

Dans notre composante, nous avons été accompagnés par la responsable de la formation continue, Mme Régine Tijou, qui a mobilisé le service développement-communication de la DFOIP pour élaborer une brochure et mener une campagne de communication auprès des publics cibles.

De quel appui supplémentaire auriez-vous souhaité bénéficier de la part des services centraux de l’université ?

Davantage d’aide pour la réalisation de l’annexe financière et la détermination du tarif aurait été bienvenu.