Ateliers arrêté de licence

Dans le cadre de l’arrêté Licence, 3 ateliers ont été organisés par la Direction de la Formation de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle (DFOIP) :

Contrat pédagogique pour la réussite étudiante

  •  Jeudi 21 mars 2019 de 13h30 à 17h30 à Nancy

Dans le cadre de l’arrêté Licence, la Direction de la Formation de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle (DFOIP), à travers ses deux sous-directions Gestion et Ressources Applicatives de la Formation et des Études (GRAFE) et Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique (SU2IP) ont proposé un atelier sur le Contrat Pédagogique pour la Réussite Étudiante (CPRE).

Cet atelier a permis, par des témoignages d’enseignants des universités de Nantes et d’Aix Marseille et des travaux de groupe, de débuter une réflexion et d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes :

  • Comment repérer les étudiants en difficultés dans leur parcours de formation ?
  • Quels dispositifs d’accompagnements proposer aux étudiants en fonction de la nature des difficultés repérées ?

Contrôle Continu Intégral

  •  Jeudi 4 avril 2019 de 13h30 à 17h30 à Nancy

Cet atelier a permis, par des contributions, des témoignages d’enseignants et des travaux de groupe, d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes :

  • En quoi consiste l’évaluation continue intégrale ?
  • Comment peut-on favoriser la progression de l’étudiant dans ses apprentissages au travers de l’évaluation continue intégrale?
  • Quelles sont les incidences en termes pédagogiques, organisationnelles et administratives ?
  • Comment mettre en place l’évaluation continue intégrale dans des disciplines à forts effectifs ?
Fiche conseil associée à cet atelier :      

Valoriser l’enseignement et soutenir le perfectionnement pédagogique

Création d’un réseau d’accompagnateurs pédagogiques dans la transformation pédagogique à l’Université de Lorraine

L’Université de Lorraine a constitué et mobilisé un réseau d’enseignants pour accompagner leurs pairs dans leur développement professionnel afin d’enclencher une dynamique de transformation pédagogique et d’appuyer la mise en œuvre des actions qui en découlent.

Lire l’article complet

Source : sup-numerique.gouv.fr – Le portail du numérique dans l’enseignement supérieur – 10/10/2018

L’Écho Pédagogique #7 : L’accompagnement

Les travaux de recherche sur l’accompagnement dans le champ de l’éducation en France débutent à la fin des années quatre-vingt-dix. Puis, l’accompagnement connaît un usage extensif au début des années 2000 et s’applique aussi bien aux champs de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’insertion sociale.
Mais si cette notion n’est pas nouvelle, c’est néanmoins seulement en 2007 que les textes français (Réforme dite “Loi LRU”) introduisent cette mission pour les enseignants-chercheurs des universités.
Ainsi encouragée en France par les politiques publiques en faveur de l’emploi tant pour le supérieur que pour le secondaire, cette mission d’accompagnement des publics recouvre : soutien pédagogique, conseil en orientation et insertion professionnelle. L’objectif clairement visé est la réussite des étudiants à l’issue de leur cursus de formation.

Si le droit français introduit cette notion d’accompagnement, il n’en reste pas moins un certain nombre d’interrogations sur sa signification et sa portée.

Nous proposons, dans cette lettre, de nous appuyer sur le 2ème séminaire en pédagogie universitaire : « Apprendre et enseigner à l’Université de Lorraine – L’accompagnement, la face cachée de l’enseignement ? » qui s’est déroulé le jeudi 31 mai 2018.
Il permet d’apporter un éclairage sur différentes approches de cette notion, grâce à l’expertise d’enseignants-chercheurs, et d’interroger à la fois les objets d’accompagnement, la professionnalisation des accompagnateurs et les conditions d’un accompagnement réussi.

Bonne lecture !

Téléchargez l’Écho Pédagogique #7

L’apprentissage autodirigé : témoignages sur son application dans l’enseignement des langues

Afin de partager à la communauté universitaire la richesse et la diversité des pratiques pédagogiques à l’Université de Lorraine, le SU2IP a lancé, en 2016, un appel à témoignages.
Des enseignants en langues et étudiants de l’ENSGSI et de l’ENSIC témoignent de leur expérience de l’apprentissage autodirigé.

L’apprentissage autodirigé permet à l’étudiant, individuellement ou collectivement, de devenir actif, de prendre ses propres décisions concernant son apprentissage. Ainsi, il définit lui-même ses objectifs d’apprentissage et prend activement en  charge  la gestion et l’évaluation de celui-ci. Apprendre ne correspond donc plus à l’accumulation de connaissances distribuées par un enseignant mais plutôt à la construction individuelle ou collective de savoirs.

Mike REES et Julie GALLAND de l’ENSGSI, et Jude BOWDEN, Michelle Adrian, Emmanuel KASMAREK et Stéphanie GALLAIRE de l’ENSIC viennent éclairer, par leurs pratiques et expériences, la mise en œuvre de l’apprentissage autodirigé.


Découvrez l’intégralité des témoignages sur l’apprentissage autodirigé en consultant la vidéo :


Pour plus d’infos, contactez le SU2IP : dfoip-su2ip-contact@univ-lorraine.fr

Le Réseau des Accompagnateurs Pédagogiques est constitué !

De gauche à droite :

Valérie Rault(ENSGSI), Jenny Helstroffer (DSEG), Pascale Marangé (FST), Cécile Parietti-Winkler (faculté de médecine), Jennifer Thiriet (IUT Nancy Brabois), Sandrine Weber (IUT Moselle Est), Pascal Picquot (IUT Thionville Yutz), Eric Schaer (ENSIC), Eric Crépin (IUT Charlemagne), Kazutoyo Yazukawa (UFR Odontologie), Samuel Nowakowski – UFR SHS Nancy et Marc Morieux – UFR STAPS.

L’Université de Lorraine (UL) s’est engagée dans la transformation des pratiques pédagogiques comme réponse privilégiée au renforcement de la qualité de ses enseignements, au développement de son attractivité et aux évolutions des contextes. Aujourd’hui, après avoir créé le Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique (SU2IP), l’UL poursuit sa démarche en constituant un réseau d’accompagnateurs pédagogiques. Ce réseau, soutenu par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et plus particulièrement par la DGESIP, est associé au SU2IP afin de déployer progressivement au sein des quarante-deux composantes de l’UL des moyens humains spécialisés dans la réponse aux besoins des enseignants.

Actuellement, douze accompagnateurs issus de six collégiums, tous enseignants et enseignants-chercheurs, bénéficient d’une formation en pédagogie universitaire et auront à prendre part progressivement aux actions visant à soutenir la transformation pédagogique en lien avec le SU2IP : mobilisation de leurs pairs enseignants, animation de formations, conseil et accompagnement pédagogique et participation à la définition des orientations stratégiques d’établissement.

Chacun d’eux est par ailleurs déjà investi dans le champ de la transformation pédagogique dans sa composante et souhaite, par son engagement au sein du Réseau d’Accompagnateurs Pédagogiques, contribuer à cette dynamique de transformation des pratiques pédagogiques au plus près des contextes d’enseignement de l’établissement.

 

 

 

Comprendre l’étudiant et sa temporalité pour améliorer la pédagogie à l’université : Rencontre avec Saeed PAIVANDI

Dans le cadre de la sortie de l’ouvrage  Apprendre à l’Université  (2015) qui se focalise sur la question  « Comment peut-on aider les étudiants à mieux apprendre à l’université ? », le SU2IP a rencontré Saeed PAIVANDI, directeur du LISEC-Lorraine (Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Éducation et de la Communication) et professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Lorraine depuis 2011.

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A consulter : interview-de-Saeed-Paivandi

 

Lancement du Réseau des Accompagnateurs Pédagogiques (RAP)

Le SU2IP a été retenu par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt 2016 “Transformation pédagogique et numérique” afin de déployer au sein des 42 composantes de l’Université de Lorraine (UL) des moyens humains spécialisés dans la réponse aux besoins pédagogiques, et ce, au travers d’un « Réseau d’Accompagnateurs Pédagogiques » (RAP).

Un appel à manifestation auprès des enseignants de l’UL a été lancé dans l’objectif de recruter dix enseignants volontaires, les « accompagnateurs pédagogiques », qui seront formés aux démarches pédagogiques actives, aux usages du numérique et à la mise en place de dispositifs techno-pédagogiques.

Ces accompagnateurs pédagogiques prendront part progressivement à l’ensemble des actions visant à soutenir la transformation pédagogique : mobilisation de leurs pairs enseignants, animation de formations, conseil et accompagnement pédagogique et participation à la définition des orientations stratégiques d’établissement. L’implication dans ce réseau induit un engagement dans la durée qui sera reconnue par l’établissement.

Ce dispositif de formation/action par les pairs fera l’objet d’une recherche-action visant à qualifier les bonnes pratiques et à évaluer l’appropriation et la diffusion de l’innovation pédagogique.

Contact:
Nathalie ISSENMANN: nathalie.issenmann[at]univ-lorraine.fr

Les étudiants d’aujourd’hui : quels changements dans l’enseignement ?

Les étudiants d’aujourd’hui : quels changements dans l’enseignement ?

Le 5 mai 2015, le SU2IP a organisé un échange afin de questionner l’apprentissage des étudiants, les freins à la réussite et les facteurs d’intégration à l’Université de Lorraine.

Cédric SANLIS, chargé d’études Qualité- formation à la DAPEC (Délégation d’Aide au Pilotage et à la Qualité) de l’Université de Lorraine, brosse le portrait des étudiants de l’UL : 53000 étudiants (deuxième université de France en terme d’effectifs), 72% des étudiants de l’académie y sont accueilli, le recrutement est majoritairement régional en licence et en DUT à la différence des écoles d’ingénieurs…
Il a souligné en particulier les indicateurs qui ont un impact sur la réussite étudiante : l’héritage scolaire (âge d’obtention du bac et type de bac), l’héritage social (CSP des parents), autres indicateurs (fréquentation des BU, tenue d’un agenda, …)

Laurent ARER, inspecteur pédagogique régional en sciences physiques, insiste sur les compétences développées dans le secondaire : en particulier la démarche expérimentale et la démarche de projets. Moins de temps est consacré à l’acquisition de connaissances, les élèves travaillent plutôt à la résolution de problèmes.

Eliane PEDON, inspecteur pédagogique régional en lettres, souligne que les étudiants arrivent à l’université en ayant au moins étudié 56 œuvres littéraires au cours de leurs cursus scolaires.
Elle relève le changement de posture nécessaire pour les enseignants qui passent de la transmission de connaissances à la construction des savoirs, ce qui demande une maitrise de la discipline et une certaine maturité. Elle souligne également que dans le domaine de l’écriture, l’excès de consignes limite l’expression personnelle, ce qui l’amène à noter que l’enseignement ne laisse pas suffisamment de place au plaisir. Le travail reste très solitaire, le travail collaboratif n’est pas encore très développé.

Pascale STERDYNIAK, psychologue clinicienne au Centre Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé a surtout souligné l’entrée à l’université comme un moment de passage. L’histoire de vie, les liens familiaux, les projections parentales influencent la manière dont les jeunes vivent ce passage. Ce moment particulier de vie peut être générateur d’un mal-être  et réveiller un sentiment d’insécurité. Elle balaye les différentes problématiques évoquées par les étudiants lors de ses consultations :

  • l’éloignement géographique qui peut entraîner une perte de repères,
  • les nouvelles expériences de socialisation,
  • la rencontre avec les produits psychotropes,
  • le début de l’indépendance mais la dépendance financière avec les parents,
  • les remaniements affectifs, le début de la vie amoureuse et sexuelle,
  • le manque de confiance en soi et d’estime de soi qui peut être un facteur d’échec aux examens.

Christine DERONNE, directrice du pôle Pratiques et ingénierie de la Formation à l’ESPÉ de Lorraine, évoque les facteurs influençant la façon d’apprendre des étudiants d’aujourd’hui :

  • les évolutions sociétales qui parcourent le champ du travail et modifient la notion de métier donnant moins de visibilité aux étudiants sur leur avenir professionnel,
  • les évolutions technologiques qui donnent un accès rapide et facile à l’information, mais ne favorisent pas l’appropriation des connaissances, la capacité à transférer et à reformuler dans d’autres contextes,
  • l’absence de sens donné aux apprentissages, qui ne permet pas toujours aux étudiants d’avoir une vision complète de l’offre de formation et qui ne leur permet pas toujours de comprendre l’intérêt des UE.

Enfin, elle souligne que les étudiants qui réussissent le mieux sont ceux qui sont capables de réfléchir à leurs stratégies d’apprentissage (planification, maîtrise de la temporalité)

Les participants ont ensuite pu s’exprimer sur ces différents points.

Visionner la captation.

 

 

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Réussite, échec et abandon dans l’enseignement supérieur

Réussite, échec et abandon dans l'enseignement supérieur

Partant du postulat que l’enseignement supérieur est confronté à des taux d’échec et d’abandon élevés, l’ouvrage propose d’apporter certains éclairages sur des thématiques variées telles que l’accès à l’enseignement supérieur, la réussite et la persévérance au regard des caractéristiques individuelles et des contextes d’études.

Cet ouvrage est constitué en trois grandes parties : « réussite, échec et abandon des études supérieures en Belgique, en France, au Québec et en Suisse », « les déterminants sociaux, scolaires et académiques du cheminement des étudiants » et « les dispositifs de promotion de la réussite des étudiants ».

Une vingtaine de chercheurs en économie, psychologie, sciences de l’éducation et sociologie apportent leurs éclairages sur ces thématiques faisant de cet ouvrage, un recueil riche d’informations sur ces problématiques dans des contextes nationaux variés.

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Accompagner des étudiants – Quels rôles pour l’enseignant ? Quels dispositifs ? Quelles mises en oeuvre ?

Accompagner des étudiants - Quels rôles pour l'enseignant ? Quels dispositifs ? Quelle mise en oeuvre ?

La notion d’accompagnement est une notion qui a le vent en poupe et qui émerge dans l’enseignement supérieur qui connait une évolution tout en subissant de profondes mutations.

Le rôle de l’enseignant accorde moins de place au magister au profit du metteur en scène (importance de la conception du dispositif d’apprentissage) et de l’accompagnateur (importance accordée au processus d’apprentissage de l’étudiant).

Cette évolution s’accélère actuellement avec l’introduction de plus en plus fréquente de dispositifs comme l’approche par problèmes ou/et par projets, les classes inversées, l’enseignement à distance…

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