Pédagogie universitaire

Ressources sur la pédagogie universitaire
Le cours magistral

Le cours magistral est le mode d’enseignement le plus couramment utilisé à l’université depuis des siècles, particulièrement dans les premières années du programme. Dans le contexte de l’université de masse,…

Contrôle continu intégral

Le Contrôle Continu Intégral (CCI) consiste à évaluer les connaissances et les compétences acquises par les étudiants tout au long de la période d’apprentissage par des évaluations multiples, diversifiées et…

Classe inversée

C’est une méthode pédagogique qui inverse la nature des activités d’apprentissage en présentiel et hors présentiel. Les apprenants étudient le cous en autonomie (acquisition des connaissances), pour que les activités…

Autoformation éducative

La modalité est basée sur une alternance de séances hors présentiel, utilisant des documents appropriés (qui peuvent être multimédia), et des séances en présentiel (TD, TP, tutorat) qui complètent les…

Classe inversée

la classe inversée La classe inversée (ou pédagogie inversée) est une méthode, un concept et voire même pour certains une philosophie qui a pour but de renverser les modèles traditionnels…

Les théories de l’apprentissage

Les définitions concernant l’acte d’apprendre sont nombreuses et font référence à différentes notions pour la plupart complémentaires : D’une part, la notion d’apprendre se traduit par le fait d’acquérir, de…

L’Écho pédagogique #1 – Les pédagogies actives

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Témoignages – La classe inversée

L’université de Lorraine n’est pas en reste sur cette pratique. En effet, de nombreux enseignants de différentes disciplines l’expérimentent et quelques-uns ont accepté de nous livrer leurs témoignages à travers des interviews-vidéos.
Ils sont issus de différents domaines : langue, biologie, mécanique, mathématiques, et enseignent dans différentes composantes.

Nous les avons interrogés sur ce qui les a conduits à introduire cette pratique dans leurs enseignements ; Comment la mettent-ils en œuvre concrètement ? Quels sont les changements produits pour l’enseignant, pour l’étudiant et dans la relation pédagogique ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Les enseignants interviewés sont dans un questionnement réflexif. Ils s’interrogent sur leurs pratiques pédagogiques dites « transmissives » et constatent une certaine passivité chez les étudiants dans les cours en amphithéâtre comme en témoigne Thierry Nowak, enseignant à l’ENIM,  « le temps ils sont là [en présence], ils ne sont pas vraiment là, avec l’enseignant qui s’est déplacé lui aussi ». Ce constat est un facteur motivationnel pour expérimenter d’autres pratiques pédagogiques mais pas le seul. La classe inversée permet également, pour certains, de s’adapter à l’hétérogénéité du niveau des étudiants et pour d’autres, de faire face à la réduction du nombre d’heures en présentiel.

Dans tous les cas, ils sont unanimes sur leur souhait de faire du temps présentiel un moment de rencontre plus intense favorisant les échanges et permettant aux étudiants de bénéficier d’un soutien plus individualisé.

Pour Sébastien Allain, par exemple, enseignant à l’École des Mines de Nancy, cette pratique lui offre la possibilité de « mieux repérer les lacunes en temps réel ».

Marie Christine Trouy, enseignante à l’ENSTIB à Epinal, souligne que la classe inversée est une occasion donnée aux étudiants de mémoriser à leur propre rythme. Cette idée est reprise par Achille Authier, étudiant, qui confirme que l’accès aux ressources en amont permet à chaque élève de passer plus ou moins de temps sur les concepts présentés en fonction de son niveau de compréhension.

Sébastien Allain, quant à lui, met l’accent sur le fait que la classe inversée facilite un apprentissage « en profondeur et qui reste gravé ». Ce point est également évoqué par Achille Authier, étudiant, qui l’exprime en ces termes « les connaissances sont ancrées plus profondément, l’apprentissage n’est plus seulement centré sur la préparation de l’examen ». Alexi Perrino, son collègue, nous parle également de « la régularité dans le travail avec une planification précise des activités ».

Un des bénéfices mis au profit de la classe inversée, souligné par Aurélie Pirat, enseignante d’Espagnol à l’IUT de Metz, est celui de l’implication plus grande des étudiants dans l’apprentissage. Marc Deneire et Corinne Landure, tous deux enseignants en Anglais, évoquent la dimension socioconstructiviste [1] vers laquelle tend la classe inversée. Elle est illustrée par Alexi Perrino qui présente la stratégie développée par les étudiants pour regarder et discuter ensemble des vidéos mises en ligne par l’enseignant. Tous s’accordent sur la plus grande interactivité permise par la mise en place de la classe inversée et la relation enseignant/étudiant plus proche. Plus accessible, l’enseignant incite les étudiants à participer activement et à poser des questions. (Aurelie Pirat et Alexis Perrino).

Comme vous l’aurez compris, la classe inversée induit pour l’enseignant, un changement de posture. L’enseignant devient « un guide, un accompagnateur » (Corine Landure). Ne pouvant pas anticiper les questions et réactions des étudiants, il prend plus de risques, il est plus dans l’improvisation, mais en contrepartie lenseignement est plus « vivant » (Corinne Landure, Marie-Christine Trouy). Cette pratique replace la relation humaine au cœur du métier et le plaisir d’enseigner est renforcé (Marie-Christine Trouy, Thierry Nowak)

Lors de ces interviews, les enseignants nous ont également fait part de leurs questionnements (comment inciter les étudiants à réaliser davantage les activités proposées en amont), de leur investissement (l’aspect chronophage, en particulier, le temps important nécessaire à l’élaboration pédagogique en amont), de leur volonté (par cette pratique, « d’encourager et de contraindre à travailler » -Thierry Nowak) et de leur constat (d’un changement culturel nécessaire pour rendre les étudiants plus actifs – Marc Deneire).

[1] en référence aux travaux de Lev Vigotsky

Pour tout voir et tout savoir sur l’expérience de vos collègues, nous vous invitons à visionner ces neuf vidéos témoignages :

Sébastien Allain


Achille Authier

 

Marc Deneire


Thierry Nowak


Alexis Perrino

Marie-Christine Trouy

Thierry Verdel

Corinne Landure

Nous remercions les enseignants et étudiants pour ce partage d’expériences.

  • Sébastien Allain – Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy
  • Achille Authier – Etudiant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Marc Deneire – Maître de Conférences à ERUDI (Etudes et Ressources Universitaires à Distance)
  • Corinne Landure – Enseignante à l’IUT Epinal – Hubert Curien
  • Thierry Nowak – Enseignant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Alexi Perrino – Etudiant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Aurélie Pirat – Enseignante à l’IUT de Metz
  • Marie-Christine Trouy – Maître de Conférences à l’ENSTIB (Ecole Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois)
  • Thierry Verdel – Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy

Témoignages – L’apprentissage auto-dirigé

Afin de partager à la communauté universitaire la richesse et la diversité des pratiques pédagogiques à l’Université de Lorraine, le SU2IP a lancé, en 2016, un appel à témoignages.
Des enseignants en langues et étudiants de l’ENSGSI et de l’ENSIC témoignent de leur expérience de l’apprentissage autodirigé.

L’apprentissage autodirigé permet à l’étudiant, individuellement ou collectivement, de devenir actif, de prendre ses propres décisions concernant son apprentissage. Ainsi, il définit lui-même ses objectifs d’apprentissage et prend activement en  charge  la gestion et l’évaluation de celui-ci. Apprendre ne correspond donc plus à l’accumulation de connaissances distribuées par un enseignant mais plutôt à la construction individuelle ou collective de savoirs.

Mike REES et Julie GALLAND de l’ENSGSI, et Jude BOWDEN, Michelle Adrian, Emmanuel KASMAREK et Stéphanie GALLAIRE de l’ENSIC viennent éclairer, par leurs pratiques et expériences, la mise en œuvre de l’apprentissage autodirigé.

Les classes inversées : enseigner à l’envers, apprendre à l’endroit ou l’inverse ? – Conférence de Marcel Lebrun

Marcel Lebrun – Professeur en technologies de l’éducation et Conseiller Pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias (IPM) de l’UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, Belgique)

Auteur de nombreux ouvrages dont : Lebrun, M. (2005). Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : Quelle place pour les TIC dans l’éducation ? 2ème édition revue. De Boeck (Bruxelles), 206 pages.

Consulter la vidéo de la Conférence :


Pour lire tranquillement les contenus : Accéder à la présentation

Séminaire 2017 – Apprendre et enseigner à l’Université de Lorraine – Échanges autour de nos pratiques pédagogiques

Pour la première fois, l’Université de Lorraine a réuni sa communauté universitaire (enseignants et étudiants) pour partager, échanger sur les pratiques pédagogiques en cours dans les différentes composantes.

Ce premier séminaire a été une véritable opportunité de découvrir les projets et pratiques pédagogiques des collègues d’autres composantes et disciplines.

TABLE RONDE
« Regards croisés sur l’enseignement dans le supérieur et ses pratiques pédagogiques », illustrée par Aurélie BORDENAVE, facilitatrice graphique et Nathalie MILLION, journaliste.

  • Véronique GRANGER
    Gérante et fondatrice de l’agence PRO-Développement – Directrice des études – Programmiste qualifiée – Géographe Urbaniste.
  • Geneviève LAMEUL
    Maître de conférences – HDR en sciences de l’éducation à l’Université Bretagne Loire – Rennes 2 et experte auprès de la Mission Pédagogie et Numérique pour l’Enseignement Supérieur (Ministère de l’éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, DGESIP).
    Chercheure au Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique (CREAD-EA 3875).
  • Mona LAROUSSI
    Enseignante chercheure à l’Université de Carthage Tunis et l’université de Lille1 (France).
    Détachée auprès de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
    Directrice exécutive de l’Institut de la Francophonie pour l’Ingénierie de la Connaissance et la formation à distance (IFIC).
  • Sophie PÈNE
    Professeur à l’université  Paris Descartes en sciences de l’information.
    Dirige le master EdTech (éducation et technologie) au Centre de recherches interdisciplinaires qui forme des entrepreneurs de l’éducation.
    Vice-présidente du Conseil National du numérique et  a coordonné deux rapports concernant l’éducation dans « une société connectée » :  Jules Ferry 3.0, 2014 et Université numérique, du temps des explorations au temps des transformations, 2016.

BILLETS D’ÉTONNEMENT ET SYNTHÈSE DE LA JOURNÉE
3 minutes d’étonnement par les intervenantes de la table ronde.

Séminaire 2019 – Quel(s) accompagnement(s) dans une démarche de portfolio ?

Comme chaque année, depuis 3 ans, l’Université de Lorraine propose de réunir la communauté universitaire (enseignants, étudiants et personnels)  pour partager, échanger sur les pratiques pédagogiques en cours dans les différentes composantes.

Ce séminaire est une véritable opportunité de découvrir les projets et usages pédagogiques des collègues d’autres composantes et disciplines.

Les derniers dispositifs législatifs (arrêté de licence, loi ORE, et plus récemment la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel) amènent les universitaires à repenser les formations et à proposer de nombreux dispositifs d’accompagnement des apprenants.

C’est dans ce cadre et cette dynamique de transformation que le portfolio fait depuis peu une entrée massive au sein des universités. Ce séminaire a donné l’occasion de poser le cadre des usages du portfolio dans des démarches pédagogiques plurielles.

Complément de dossier au séminaire SU2IP 2019 : le portfolio

Introduction par Madame Sabine Chaupain-Guillot

Pour un accompagnement techno-pédagogique du portfolio dans l’enseignement supérieur

En s’appuyant sur ses activités de recherche et d’enseignement centrées sur les usages pédagogiques du numérique, Bruno De Lièvre présentera les conditions favorables d’usage du portfolio pour qu’un apprentissage efficace puisse avoir lieu : ce qui est analysé est l’interaction entre les méthodes pédagogiques, les outils technologiques et les intervenants du processus éducatif que sont les enseignants et les apprenants essentiellement.

Bruno De Lièvre – Docteur en Sciences de l’Éducation, Professeur ordinaire à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation. Conseiller aux stratégies numériques pour l’enseignement auprès du recteur de l’Université de Mons. Président de la commission « Réussir la transition numérique » auprès du Ministère de l’Enseignement obligatoire. Responsable du MOOC « L’innovation pédagogique dont vous êtes le héros »

La réflexion dans une démarche ePortfolio

En s’appuyant sur 10 ans d’expérience sur les pratiques d’usages du Portefeuille d’Expériences et de Compétences (PEC) au sein des 30 établissements partenaires, Isabelle Llantia abordera en quoi l’usage du PEC est un soutien à une démarche réflexive et d’accompagnement dans une perspective d’orientation et d’insertion tout au long de la vie. Son intervention nous amènera à penser la nécessaire complémentarité entre les pratiques pédagogiques venant soutenir la démarche compétence et les accompagnements menés dans le cadre du Projet Personnel et Professionnel.

Isabelle Llantia-Suhard – Responsable projets et innovations en orientation et insertion à l’Université Toulouse Capitole. Présidente du Réseau PEC – www.pec-univ.fr

De l’égo à l’éco-reconnaissance – Concevoir des systèmes ouverts de reconnaissance

Il faut bien le reconnaître, le ePortfolio est très loin d’avoir réalisé les promesses initialement imaginées par ses pionniers. D’instrument émancipateur, rendre visibles les apprentissages, il s’est souvent transformé en un instrument de contrôle institutionnel, pré-formaté et généralement noté “si on ne note pas le ePortfolio, les étudiants ne le feront pas” est l’argument souvent entendu… Et si l’arrivée en 2012 des Open Badges a ravivé les espoirs nés des premières expériences ePortfolio, la partie est loin d’être jouée. Car si les badges ont un fort potentiel émancipateur, ils sont tout autant prisés comme de nouveaux instruments de contrôle, plus “modernes” et “fashionable”, ou comme le nouveau Botox™ de l’innovation pédagogique après le ePortfolio !

Serge Ravet, Fondateur de Reconnaître – Open Recognition Alliance. Serge Ravet a placé la problématique de la reconnaissance au cœur d’un parcours qui l’a amené du ePortfolio (2003) aux Open Badges (2012). Lauréat du Digital Media Learning Trust Challenge (2015) décerné par la Fondation MacArthur, le prix conduit au développement de l’Open Badge Passeport et à la rédaction de la Bologna Open Recognition Declaration (2016).

Table Ronde, réponses aux questions de la salle et débat/échanges avec les intervenants

Bruno De Lièvre, Isabelle Llantia, Serge Ravet, Brigitte Nominé, Victor Lhuillier (étudiant Université de Lorraine), Guillaume Rambourg (ancien étudiant du PEEL).

Conclusion de la journée : Billet d’étonnement par Bruno De Lièvre

Bruno De Lièvre – Docteur en Sciences de l’Éducation, Professeur ordinaire à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation. Conseiller aux stratégies numériques pour l’enseignement auprès du recteur de l’Université de Mons. Président de la commission « Réussir la transition numérique » auprès du Ministère de l’Enseignement obligatoire. Responsable du MOOC « L’innovation pédagogique dont vous êtes le héros »

Ateliers – “Les étudiants d’aujourd’hui : quels changements dans l’enseignement ?”

Le 5 mai 2015, le SU2IP a organisé un échange afin de questionner l’apprentissage des étudiants, les freins à la réussite et les facteurs d’intégration à l’Université de Lorraine.

Cédric SANLIS, chargé d’études Qualité- formation à la DAPEC (Délégation d’Aide au Pilotage et à la Qualité) de l’Université de Lorraine, brosse le portrait des étudiants de l’UL : 53000 étudiants (deuxième université de France en terme d’effectifs), 72% des étudiants de l’académie y sont accueilli, le recrutement est majoritairement régional en licence et en DUT à la différence des écoles d’ingénieurs…
Il a souligné en particulier les indicateurs qui ont un impact sur la réussite étudiante : l’héritage scolaire (âge d’obtention du bac et type de bac), l’héritage social (CSP des parents), autres indicateurs (fréquentation des BU, tenue d’un agenda, …)

Laurent ARER, inspecteur pédagogique régional en sciences physiques, insiste sur les compétences développées dans le secondaire : en particulier la démarche expérimentale et la démarche de projets. Moins de temps est consacré à l’acquisition de connaissances, les élèves travaillent plutôt à la résolution de problèmes.

Eliane PEDON, inspecteur pédagogique régional en lettres, souligne que les étudiants arrivent à l’université en ayant au moins étudié 56 œuvres littéraires au cours de leurs cursus scolaires.
Elle relève le changement de posture nécessaire pour les enseignants qui passent de la transmission de connaissances à la construction des savoirs, ce qui demande une maitrise de la discipline et une certaine maturité. Elle souligne également que dans le domaine de l’écriture, l’excès de consignes limite l’expression personnelle, ce qui l’amène à noter que l’enseignement ne laisse pas suffisamment de place au plaisir. Le travail reste très solitaire, le travail collaboratif n’est pas encore très développé.

Pascale STERDYNIAK, psychologue clinicienne au Centre Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé a surtout souligné l’entrée à l’université comme un moment de passage. L’histoire de vie, les liens familiaux, les projections parentales influencent la manière dont les jeunes vivent ce passage. Ce moment particulier de vie peut être générateur d’un mal-être  et réveiller un sentiment d’insécurité. Elle balaye les différentes problématiques évoquées par les étudiants lors de ses consultations :

  • l’éloignement géographique qui peut entraîner une perte de repères,
  • les nouvelles expériences de socialisation,
  • la rencontre avec les produits psychotropes,
  • le début de l’indépendance mais la dépendance financière avec les parents,
  • les remaniements affectifs, le début de la vie amoureuse et sexuelle,
  • le manque de confiance en soi et d’estime de soi qui peut être un facteur d’échec aux examens.

Christine DERONNE, directrice du pôle Pratiques et ingénierie de la Formation à l’ESPÉ de Lorraine, évoque les facteurs influençant la façon d’apprendre des étudiants d’aujourd’hui :

  • les évolutions sociétales qui parcourent le champ du travail et modifient la notion de métier donnant moins de visibilité aux étudiants sur leur avenir professionnel,
  • les évolutions technologiques qui donnent un accès rapide et facile à l’information, mais ne favorisent pas l’appropriation des connaissances, la capacité à transférer et à reformuler dans d’autres contextes,
  • l’absence de sens donné aux apprentissages, qui ne permet pas toujours aux étudiants d’avoir une vision complète de l’offre de formation et qui ne leur permet pas toujours de comprendre l’intérêt des UE.

Enfin, elle souligne que les étudiants qui réussissent le mieux sont ceux qui sont capables de réfléchir à leurs stratégies d’apprentissage (planification, maîtrise de la temporalité)

Les participants ont ensuite pu s’exprimer sur ces différents points.

 
L’innovation pédagogique

Depuis de nombreuses années et dans de nombreux pays, l’injonction à l’innovation se déploie. Les systèmes éducatifs n’échappant pas à cette règle, cet ouvrage se propose de faire le point…

Comment concevoir un enseignement ?

Fruit d’une longue collaboration entre trois enseignants et formateurs d’enseignants, cet ouvrage, qualifié par les auteurs de « guide pratique », est divisé en 6 parties : Enseigner pour que…

« Les étudiants »

Quelques ressources soigneusement repérées et thématisées pour approfondir ses connaissances dans la mise en œuvre d’enseignements à distance. À consulter sur notre Wiki.