Outils interactifs

Fiche conseil : outils interactfis - SU2IP - ENSIC - Université de Lorraine

Les outils interactifs sont des outils pédagogiques favorisant les interactions et la reformulation. L’enjeu est de mettre en place des situations favorisant l’engagement et l’activité des étudiants dans leurs apprentissages.

Ainsi des quiz, des challenges, entre autres, sont proposés à intervalle variable pendant le cours afin de maintenir l’intérêt des étudiants et susciter leur participation. Ces activités permettent aussi à l’enseignant de vérifier en temps réel si les apprenants comprennent le contenu et sont capables de l’utiliser.

Souvent utilisés dans des situations plutôt magistrales, les outils interactifs type boîtier de vote, permettant de générer une dynamique sociocentrée en facilitant les échanges et en permettant aux apprenants de mieux appréhender les savoirs et d’interagir avec leur environnement !

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Enseigner à distance : témoignage vidéo de l’IAE Nancy

Article publié sur Factuel

Le Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique (SU2IP) poursuit sa série de témoignages en pédagogie universitaire avec cette vidéo réalisée à l’IAE Nancy School of Management dédiée à la formation à distance.

L’IAE Nancy School of Management est l’un des établissements universitaires pionniers en formation à distance dans le domaine de la gestion et du management. Il a contribué dès 1996 à la création du Campus numérique en économie et gestion.

Les formations à distance proposées par l’IAE sont destinées à un public de formation continue : des salariés qui ne peuvent pas assister à la formation en présentiel et qui souhaitent valider leurs compétences ou évoluer dans leur carrière avec l’obtention d’un Master ou des personnes résidant à l’étranger.

Le programme des cours se déroule sur deux ans, soit un semestre par an, et reste identique en présentiel.

Découvrez les pratiques pédagogiques développées par l’IAE Nancy School of Management
à travers les témoignages d’enseignants et d’étudiants l’IAE Nancy School of Management

La formation à distance permet de proposer des formations diversifiées et adaptées aux besoins spécifiques des publics, elle donne une souplesse de gestion de lieu et de rythme, une réelle autonomie à l’apprenant.

Un accompagnement pédagogique et méthodologique est mis en place par les enseignants auprès des étudiants pour appréhender la distance, faciliter l’appropriation des connaissances pour ensuite développer leurs compétences.

L’accompagnement des apprenants se fait avec des outils essentiellement numériques pour suivre les cours en autonomie : par le biais d’internet, en visioconférence via Adobe Connect qui créé une classe virtuelle, ou par l’intermédiaire de tchat avec des professeurs disponibles.

La formation à distance est également une source de motivation des enseignants d’apprendre de nouvelles façons d’enseigner en utilisant d’autres technologies.

« Vidéo-Reportage sur l’Enseignement à Distance à l’IAE NANCY »

Enseigner à l’université avec le numérique

L’ouvrage « Enseigner à l’université avec le numérique. Savoirs, ressources, médiations » vient de paraitre aux éditions De Boeck Supérieur sous la direction de Luc Massou (CREM) et Nathalie Lavielle-Gutnik (LISEC), tous deux enseignants-chercheurs à  l’Université de Lorraine.

Cet ouvrage, paru avec le soutien du CREM, du LISEC et du SU2IP, s’adresse particulièrement aux enseignants et chercheurs en sciences humaines et sociales, aux personnes impliquées dans la pédagogie universitaire avec le numérique et dans la formation de formateurs.

 

Enseigner à l’université avec le numérique. Savoirs, ressources, médiations
sous la direction de Luc Massou et Nathalie Lavielle-Gutnik
De Boeck Supérieur, collection Méthodes en sciences humaines, 2017, 272 pages

http://www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782807313309-enseigner-luniversite-avec-le-numerique

PRÉSENTATION

Comprendre la place et la fonction occupées par les outils et ressources numériques dans les pratiques pédagogiques des enseignants-chercheurs à l’université : rapports aux savoirs enseignés, usages déclarés et médiations.
Appréhender ces pratiques à travers une analyse qualitative des activités pédagogiques d’enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales.
Identifier les apports d’analyses croisées et pluridisciplinaires : sciences de l’information et de la communication, sciences de l’éducation, sciences du langage.
Accéder à un corpus de recherche collective ouvert, illustré par de nombreux extraits d’entretiens.
Situer en France et à l’international la réflexion engagée sur la pédagogie universitaire avec le numérique dans l’enseignement supérieur.

Cet ouvrage s’adresse aux enseignants et chercheurs en sciences humaines et sociales, ainsi qu’aux personnes impliquées dans la pédagogie universitaire avec le numérique et dans la formation de formateurs. En outre, il est une ressource pour les étudiants préparant des concours de recrutement dans le secteur de l’enseignement.

SOMMAIRE

Luc Massou, Nathalie Lavielle-Gutnik – Une approche compréhensive des pratiques pédagogiques mobilisant le numérique à l’université

Des choix d’outils numériques guidés par les croyances et intentions des enseignants
Nicole Poteaux – Usage des outils numériques : croyances et connaissances des enseignants
Didier Baltazart, Marie Chagnoux – Ecologie numérique des enseignants-chercheurs : entre habitus pédagogique et bricolage personnel
Philippe Teutsch, Jean-François Bourdet, Pierre L. Salam – Intégration d’un espace synchrone dans une formation à distance, choix pédagogiques et vécu étudiant

Une sélection des savoirs universitaires révélatrice de tensions paradigmatiques
Christine Deronne, Catherine Kellner – Savoirs enseignés : dimensions institutionnelles, disciplinaire et médiatique
Saeed Paivandi, Marie-José Gremmo, Gaëlle Espinosa – La prise en compte des étudiants dans le choix des contenus de cours : la perspective enseignante
Monica Macedo-Rouet, Anthippi Potolia – La construction des savoirs dans une licence à distance : de la diffusion des cours aux échanges entre enseignants et étudiants

Des usages numériques interrogeant la relation aux apprenants
Gaëlle Espinosa, Pierre Humbert – Numérique et rapport aux étudiants des enseignants-chercheurs
Marie Chagnoux, Nathalie Lavielle-Gutnik – Usages du numérique : tentatives de coopération et logiques de don
Jean-Luc Rinaudo – L’université à l’épreuve des robots : téléprésence et perspective clinique

Le numérique déclencheur de changements incrémentaux
Luc Massou – Médiatisation numérique des ressources pédagogiques : usages, allants de soi et changement
Marie-José Gremmo, Marie-José Barbot – Les étudiants, les outils numériques et moi : prise en compte de l’altérité et adoption des outils numériques
Geneviève Lameul – Usage pédagogique du numérique : quelles transformations de l’activité de l’enseignant-chercheur ?

Luc Massou, Nathalie Lavielle-Gutnik – Des pratiques pédagogiques avec le numérique comme opportunité de (re)penser la fonction enseignante à l’université
Sophie Pène – La pédagogie universitaire, cœur de la transition numérique

La classe inversée, une pratique en développement à l’Université de Lorraine

L’université de Lorraine n’est pas en reste sur cette pratique. En effet, de nombreux enseignants de différentes disciplines l’expérimentent et quelques-uns ont accepté de nous livrer leurs témoignages à travers des interviews-vidéos.
Ils sont issus de différents domaines : langue, biologie, mécanique, mathématiques, et enseignent dans différentes composantes.

Nous les avons interrogés sur ce qui les a conduits à introduire cette pratique dans leurs enseignements ; Comment la mettent-ils en œuvre concrètement ? Quels sont les changements produits pour l’enseignant, pour l’étudiant et dans la relation pédagogique ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Les enseignants interviewés sont dans un questionnement réflexif. Ils s’interrogent sur leurs pratiques pédagogiques dites « transmissives » et constatent une certaine passivité chez les étudiants dans les cours en amphithéâtre comme en témoigne Thierry Nowak, enseignant à l’ENIM,  « le temps ils sont là [en présence], ils ne sont pas vraiment là, avec l’enseignant qui s’est déplacé lui aussi ». Ce constat est un facteur motivationnel pour expérimenter d’autres pratiques pédagogiques mais pas le seul. La classe inversée permet également, pour certains, de s’adapter à l’hétérogénéité du niveau des étudiants et pour d’autres, de faire face à la réduction du nombre d’heures en présentiel.

Dans tous les cas, ils sont unanimes sur leur souhait de faire du temps présentiel un moment de rencontre plus intense favorisant les échanges et permettant aux étudiants de bénéficier d’un soutien plus individualisé.

Pour Sébastien Allain, par exemple, enseignant à l’École des Mines de Nancy, cette pratique lui offre la possibilité de « mieux repérer les lacunes en temps réel ».

Marie Christine Trouy, enseignante à l’ENSTIB à Epinal, souligne que la classe inversée est une occasion donnée aux étudiants de mémoriser à leur propre rythme. Cette idée est reprise par Achille Authier, étudiant, qui confirme que l’accès aux ressources en amont permet à chaque élève de passer plus ou moins de temps sur les concepts présentés en fonction de son niveau de compréhension.

Sébastien Allain, quant à lui, met l’accent sur le fait que la classe inversée facilite un apprentissage « en profondeur et qui reste gravé ». Ce point est également évoqué par Achille Authier, étudiant, qui l’exprime en ces termes « les connaissances sont ancrées plus profondément, l’apprentissage n’est plus seulement centré sur la préparation de l’examen ». Alexi Perrino, son collègue, nous parle également de « la régularité dans le travail avec une planification précise des activités ».

Un des bénéfices mis au profit de la classe inversée, souligné par Aurélie Pirat, enseignante d’Espagnol à l’IUT de Metz, est celui de l’implication plus grande des étudiants dans l’apprentissage. Marc Deneire et Corinne Landure, tous deux enseignants en Anglais, évoquent la dimension socioconstructiviste [1] vers laquelle tend la classe inversée. Elle est illustrée par Alexi Perrino qui présente la stratégie développée par les étudiants pour regarder et discuter ensemble des vidéos mises en ligne par l’enseignant. Tous s’accordent sur la plus grande interactivité permise par la mise en place de la classe inversée et la relation enseignant/étudiant plus proche. Plus accessible, l’enseignant incite les étudiants à participer activement et à poser des questions. (Aurelie Pirat et Alexis Perrino).

Comme vous l’aurez compris, la classe inversée induit pour l’enseignant, un changement de posture. L’enseignant devient « un guide, un accompagnateur » (Corine Landure). Ne pouvant pas anticiper les questions et réactions des étudiants, il prend plus de risques, il est plus dans l’improvisation, mais en contrepartie lenseignement est plus « vivant » (Corinne Landure, Marie-Christine Trouy). Cette pratique replace la relation humaine au cœur du métier et le plaisir d’enseigner est renforcé (Marie-Christine Trouy, Thierry Nowak)

Lors de ces interviews, les enseignants nous ont également fait part de leurs questionnements (comment inciter les étudiants à réaliser davantage les activités proposées en amont), de leur investissement (l’aspect chronophage, en particulier, le temps important nécessaire à l’élaboration pédagogique en amont), de leur volonté (par cette pratique, « d’encourager et de contraindre à travailler » -Thierry Nowak) et de leur constat (d’un changement culturel nécessaire pour rendre les étudiants plus actifs – Marc Deneire).

[1] en référence aux travaux de Lev Vigotsky

Pour tout voir et tout savoir sur l’expérience de vos collègues, nous vous invitons à visionner ces neuf vidéos témoignages :

Sébastien Allain


Achille Authier


Marc Deneire


Thierry Nowak


Alexis Perrino


Aurélie Pirat

Marie-Christine Trouy

Thierry Verdel

Corinne Landure

Nous remercions les enseignants et étudiants pour ce partage d’expériences.

  • Sébastien Allain – Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy
  • Achille Authier – Etudiant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Marc Deneire – Maître de Conférences à ERUDI (Etudes et Ressources Universitaires à Distance)
  • Corinne Landure – Enseignante à l’IUT Epinal – Hubert Curien
  • Thierry Nowak – Enseignant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Alexi Perrino – Etudiant à l’ENIM (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz)
  • Aurélie Pirat – Enseignante à l’IUT de Metz
  • Marie-Christine Trouy – Maître de Conférences à l’ENSTIB (Ecole Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois)
  • Thierry Verdel – Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy

Le plateau, un lieu pour réinventer les pratiques pédagogiques

Samuel Nowakowski, maître de conférences au Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications, nous accueille dans la salle J009 qui vient d’être équipée pour favoriser l’émergence de nouvelles pratiques pédagogiques et de travail : « cette salle est l’aboutissement du projet  Plateau, en référence aux plateaux de Gilles Deleuze : ces espaces rhizomatiques qui laissent émerger toute configuration ».

Sur le Plateau, à proximité d’un tableau blanc interactif, on retrouve les  mêmes « node » mobiles que ceux de la salle A123 qui accueillera un atelier sur la mutation des espaces pédagogiques le 10 juin prochain. Un peu plus loin, plusieurs sièges sont disposés autour d’un comptoir au bout duquel deux grands écrans permettront de tenir des réunions en visioconférence, c’est le « mediascape ». Tout autour, les murs sont recouverts d’une peinture sur laquelle on peut écrire avec des marqueurs pour tableaux. Pour Samuel Nowakowski, « cette salle est un outil », charge à chacun de se l’approprier et d’en imaginer les usages.

Imaginer le campus du futur

Ces aménagements sont un pas de plus dans le projet du collégium lettres et sciences humaines : repenser les pratiques pédagogiques et imaginer le campus du futur. « Il ne s’agit pas d’équiper chaque salle de cette manière, mais d’offrir un lieu qui invite à collaborer autrement » explique Samuel Nowakowski, « ici, les usages peuvent s’articuler autour de l’outil et inspirer de nouvelles pratiques pédagogiques que l’on pourra mobiliser ailleurs ».

Au travers de ces aménagements expérimentaux (soutenus par l’université et la Région Lorraine), il s’agit aussi de démontrer les bienfaits d’une salle de classe que l’on peut s’approprier. Avec le cours expérimental ELIE, les étudiants ont pris conscience du bien-être auquel contribue un tel lieu : « certains m’ont écrit spontanément pour me remercier et me dire que ce cours leur avait fait redécouvrir l’université sous un jour plus positif » témoigne Samuel Nowakowski.

“En instaurant une salle qui ne soit plus étanche, on s’en libère et on favorise l’extension du cours autour d’elle dans le temps et dans l’espace. La salle devient un lieu de ralliement, dans lequel l’étudiant se sent à la fois plus libre et plus responsable”.

Convaincu de l’intérêt à multiplier les expériences et à les partager, Samuel Nowakowski expose ses observations et ses conclusions sur son carnet de recherches.

8ème atelier de pédagogie curieuse

Les ateliers de pédagogie curieuse sont organisés par les UFR Sciences humaines et sociales de Metz et Nancy, afin d’encourager le partage d’expérience et la réflexion entre enseignants et professionnels de la pédagogie, toutes disciplines confondues. Le 8ème atelier a été l’occasion d’inaugurer le Plateau, en visioconférence avec les collègues réunis à Metz :

 

Les classes inversées : enseigner à l’envers, apprendre à l’endroit ou l’inverse ? Retour sur la conférence de Marcel Lebrun

Conférence de Marcel Lebrun : les classes inversées : enseigner à l’envers, apprendre à l’endroit ou l’inverse ?

Marcel Lebrun – Professeur en technologies de l’éducation et Conseiller Pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias (IPM) de l’UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, Belgique)

Auteur de nombreux ouvrages dont : Lebrun, M. (2005). Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : Quelle place pour les TIC dans l’éducation ? 2ème édition revue. De Boeck (Bruxelles), 206 pages.

Consulter la vidéo de la Conférence :


Pour lire tranquillement les contenus : Accéder à la présentation

Vendredi 3 avril 2015 – Conférence – Les classes inversées : enseigner à l’envers, apprendre à l’endroit ou l’inverse ?

Conférence de Marcel Lebrun : les classes inversées : enseigner à l’envers, apprendre à l’endroit ou l’inverse ?

Vous avez certainement entendu parler de la classe inversée,
mais en connaissez-vous tous les contours ?

 

Dans le cadre de la réflexion en cours sur l’évolution des pratiques pédagogiques à l’Université de Lorraine, le SU2IP (Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique) vous propose de venir échanger sur l’intérêt et les limites de l’intégration de cette modalité pédagogique dans le supérieur.

Plus d’infos

Fiches-conseil ENSIC “Méthodes et pratiques pédagogiques”

Fiches-conseil ENSIC “Méthodes et pratiques pédagogiques”

Dans la continuité du projet Mut@camp, l’ENSIC (Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques) a constitué un groupe projet «  Méthodes et pratiques pédagogiques » visant à réfléchir, proposer, tester et évaluer la mise en place de méthodes pédagogiques.
Les participants ont décidé de donner à voir des pratiques éprouvées en les formalisant dans des fiches.

Ces fiches décrivent des méthodes et outils pédagogiques permettant une participation active des apprenants. Elles ont été développées par des enseignants de l’Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques de Nancy, en collaboration avec le Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique de l’Université de Lorraine.

Les fiches réalisées concernent :

  • L’évaluation formative
  • Les outils interactifs
  • Les serious game
  • L’approche par problèmes
  • Les cartes mentales
  • Les capsules vidéo
  • L’autoformation éducative
  • L’approche par projet
  • Classe inversée
  • Ludification