[Guide] – Usages pédagogiques et techniques de Wooclap

Guide Wooclap - Université de Lorraine

Guide Wooclap - Usages pédagogiques et techniques - Université de LorraineSouhaitant renforcer les possibilités d’hybridation, l’Université de Lorraine a lancé le projet FOrmation des Enseignants à l’Hybridation et au Numérique (FOEHN), dont l’un des axes consiste à favoriser l’interactivité en déployant l’outil interactif Wooclap.

Wooclap est un outil simple et efficace pour dynamiser l’interactivité dans vos cours à l’Université. Il permet aux enseignants de poser des questions en temps réel à leurs étudiants, quel que soit leur nombre, via un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Cette interaction directe entre l’enseignant et les étudiants peut aider à maintenir l’attention et la participation en classe. De plus, Wooclap offre des fonctionnalités telles que les sondages en temps réel et les quizz qui peuvent être utilisés pour évaluer les connaissances des étudiants de manière interactive et ludique. Il permet également de collecter des données sur l’apprentissage pour aider les enseignants à adapter leur enseignement en fonction des besoins des étudiants.

Dans ce cadre, la Délégation d’Accompagnement à la Créativité, l’Ingénierie et la Pédagogie (DACIP) a collaboré avec le Centre de REcherche sur les Médiations (CREM) afin de mesurer l’écart entre les intentions pédagogiques des enseignants utilisant Wooclap et les perceptions des étudiants sur l’usage de Wooclap. Pour cela, plusieurs enseignants de l’UL ont été interviewés et leurs étudiants sondés.

À partir de ces données récoltées, la DACIP a élaboré avec la Sous-Direction des Usages du Numérique (SDUN) un guide qualifiant les usages pédagogiques et techniques de Wooclap. Ce guide sera enrichi par des retours d’expériences le cas échéant, pour le moment il comprend :

  • Une introduction  “Qu’est-ce que Wooclap?” qui présente Wooclap et qui introduit les fiches suivantes :
    • Quatre fiches décrivant les intentions pédagogiques auxquelles Wooclap pourrait répondre : Capter l’attention ; Susciter la participation ; Vérifier la compréhension ; et Mobiliser le niveau de connaissances.
    • Onze cas d’usage, ciblant un objectif et une action précise, comme par exemple : Remobiliser l’attention ; Entrer en contact ; Recueillir des informations ; Partager des idées ; Ouvrir un débat ; Faire émerger un concept ; Susciter la réflexion ; Exercer les étudiants à sélectionner les connaissances ; Vérifier les prérequis ; Permettre l’auto-positionnement ; Evaluer en cours d’apprentissage…

Télécharger le guide Wooclap (format pdf)

Quelles différences entre l’approche par projet et l’approche par problème ?

Différences entre l'approche par projet et l'approche par problème

L’Apprentissage par Projet et par Problème (APP) est « une stratégie pédagogique visant à faire participer les étudiants à des tâches authentiques du “monde réel”, afin d’améliorer l’apprentissage. Les étudiants se voient confier des projets ou des problèmes ouverts comportant plusieurs approches ou réponses, destinés à simuler des situations professionnelles » (Donnelly et Fitzmaurice, 2005, pp. 3-4).

L’APP regroupe deux approches : l’approche par projet et l’approche par problème. Ces deux approches présentent beaucoup de similitudes à tel point que certains les considèrent à tort comme identiques (Farzeeha, Malaysia et al., 2011) ; elles se basent toutes deux néanmoins sur un mode collaboratif du travail (Daelle et Sylvestre, 2016), chaque groupe compte 6 à 10 étudiants.

Télécharger la fiche de synthèse.

Cursus Master Ingénierie (CMI) – UE “Accompagner les étudiants dans l’apprentissage de l’argumentation”

La DACIP poursuit sa série de témoignages en pédagogie universitaire avec cette vidéo réalisée sur la formation Cursus Master en Ingénierie (CMI) de la Faculté des Sciences et Technologies (Nancy) qui vise à préparer aux métiers d’ingénieurs.
 
Les pratiques pédagogiques mises en oeuvre ont retenu l’attention de la DACIP à plusieurs titres :
  • l’objet et la nature de l’enseignement,
  • la pluridisciplinarité et les principes d’organisation d’une Activité de Mise en Situation (AMS) dédiée à l’apprentissage de l’argumentation.

Témoignages :

  • Virginie Lang, Bibliothécaire, Bibliothèque universitaire Sciences et Techniques de Nancy
  • Virginie Libante, Enseignante-Chercheuse, Faculté des Sciences et Technologies de Nancy
  • Pascal Reboul, Enseignant-Chercheur, Faculté de Médecine, Maïeutique et Métiers de la Santé de Nancy

Accompagner l’apprentissage de l’argumentation dès la 1ère année universitaire

Accompagner l'apprentissage de l'argumentation dans la 1ère année universitaire - CMI - Université de Lorraine

Rencontre avec Martine Paindorge, Virginie Lang, Virginie Libante, Pascal Reboul et Bertrand Aigle de la Faculté des Sciences et Technologies.

L’article intitulé « Accompagnement dans l’apprentissage de l’argumentation par une équipe pluridisciplinaire : quels effets sur les acteurs ? » (Martine Paindorge, Virginie Lang, Virginie Libante, Pascal Reboul et Bertrand Aigle, 2020) a retenu l’attention de la DACIP à plusieurs titres : l’objet et la nature de l’enseignement, la pluridisciplinarité et les principes d’organisation d’une Activité de Mise en Situation (AMS) dédiée à l’apprentissage de l’argumentation.

Nous avons rencontré les auteurs pour en savoir plus sur ce dispositif mis en œuvre au sein de la formation Cursus Master en Ingénierie (CMI) à la Faculté des Sciences et Technologies, Nancy.

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L’apprentissage collaboratif

Fiche conseil : apprentissage collaboratif - SU2IP

L’apprentissage collaboratif repose sur une démarche pédagogique qui s’inscrit dans une approche socioconstructiviste de l’apprentissage. Il s’agit d’ « apprendre ensemble », travailler, créer et produire à plusieurs en vue d’atteindre un but commun.

L’apprentissage collaboratif se fait avec et par les autres, ce qui implique des groupes d’apprenants travaillant ensemble pour résoudre un problème, accomplir une tâche ou créer un produit. Ainsi, travailler de manière collaborative ne sous-entend pas de répartition des rôles contrairement à l’apprentissage coopératif. La responsabilité est partagée et assumée collectivement par l’ensemble des contributeurs. Cette modalité pédagogique peut être mise en oeuvre en présentiel ou à distance. Elle est supervisée par un enseignant ou une équipe enseignante.

Télécharger la fiche conseil.

[Témoignages vidéo] L’approche par projet : l’exemple des DÉFIS DU BOIS 3.0

Défis du bois ENSTIB

La DACIP poursuit sa série de témoignages en pédagogie universitaire avec ces vidéos dédiées à l’approche par projet, réalisées à l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois (ENSTIB).

Les enseignants de l’ENSTIB d’Épinal et de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy (ENSAN) ont décidé dès 2005 de faire vivre l’expérience de l’apprentissage par projet à des étudiants ingénieurs et architectes dans le cadre du Master Architecture Bois Construction (Master ABC).

L’idée a germé d’une volonté de regrouper des apprenants en fin de cursus, aux compétences diverses et complémentaires n’ayant jamais expérimenté la réalisation en grandeur nature de leur projet. Ce travail collaboratif constitue la dernière mise en situation pédagogique avant d’intégrer le monde professionnel. Les équipes ainsi constituées d’architectes, d’ingénieurs et de compagnons du devoir répondent à un cahier des charges unique qui impose des matériaux prédéfinis et en quantités limitées.

Après une phase de conception, ces équipes disposent d’une semaine d’immersion pour construire cette structure pérenne.
Ce projet s’intitule les « Défis du Bois ».

Au cours de la 14ème édition, l’équipe pédagogique et les étudiants ont ouvert leurs portes pour exposer les objectifs et résultats de leur approche par projet.

Ces trois vidéos proposent de découvrir la démarche pédagogique de l’école et ainsi comprendre ce qui caractérise l’approche par projet.

Découvrez les témoignages vidéo :

Quels objectifs pédagogiques ?


Un changement de posture enseignante et étudiante


L’évaluation

L’Écho pédagogique #8 : Techniques d’animation de groupe

« L’acte d’enseigner va au-delà de l’acquisition de connaissances pour laisser une large place à la construction de compétences par les étudiants. Dans de nombreux champs de savoirs, la construction de telles compétences passe par un travail réflexif, en particulier sur les questions des sources d’informations, des aspects éthiques mais aussi par une mise à distance de ses propres représentations, une prise en compte des dimensions multiples des problématiques abordées, une identification de la diversité des regards possibles…

Edgar Morin¹, dans Les 7 savoirs nécessaires à l’éducation du futur évoque la nécessité de prendre connaissance et conscience du caractère complexe du savoir. L’étudiant doit apprendre à affronter les risques permanents d’erreur et d’illusion dans le monde connecté qui est désormais le nôtre où beaucoup d’informations parasitent notre univers mental. Il s’agit d’armer chaque étudiant dans le combat pour la lucidité et favoriser l’intelligence collective.
Ainsi, l’organisation pédagogique des cours doit-elle laisser une place à ces différentes dimensions et faire appel à des techniques d’animation adaptées.
Selon leurs spécificités, mais aussi en fonction des objectifs de l’enseignant, ces techniques sont susceptibles d’être utilisées au cours des phases projectives (mettre à jour les présupposés et les attentes), analytiques (adopter un esprit critique et creuser une problématique donnée), d’appropriation (intégrer et intérioriser les acquis dans une nouvelle globalité) ou communicationnelles (confronter des points de vue, coopérer…).

L’enseignant peut choisir la ou les techniques qui lui paraissent la plus adaptée à la situation d’apprentissage : bingo, blason, photolangage, abaque de Régnier, jeux de rôle, Philips 6 X 6, etc. Les techniques se distinguent de par l’utilisation qu’il est possible d’en faire selon l’objectif pédagogique visé et garantissent la mobilisation et la participation des étudiants. C’est à l’enseignant de proposer une approche diversifiée, adaptée à chaque style d’apprentissage et aussi à la diversité de ses étudiants. »

Sylvie Pierre, Maître de Conférences en sciences de l’information et de la communication/Centre de recherche sur les médiations à l’ESPÉ de l’Université de Lorraine.

• ¹MORIN, Edgar, 2006. Les sept savoirs nécessaires. In : Revue du MAUSS [en ligne]. 2006/2 (no 28), p. 59-
69. [Consulté le 1er février 2019]. DOI : 10.3917/rdm.028.0059. Disponible à l’adresse : https://www.cairn.info/
revue-du-mauss-2006-2-page-59.htm

Bonne lecture !

Téléchargez l’Écho Pédagogique #8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étudiants au centre de leurs apprentissages : ELIE et l’apprentissage collaboratif

A travers l’exemple de ELiE, nous vous proposons de découvrir la démarche pédagogique qu’est l’apprentissage collaboratif.

Samuel Nowakowski, Maître de conférences au département InfoCom de l’UFR Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Lorraine, a développé pour la première fois en mars 2015, ELiE (Environnements collaboratifs en LIgnE), avec ses étudiants en troisième année de Licence Information-communication.

Dans le cadre de l’appel à témoignages lancé en pédagogie universitaire, le Service Universitaire d’Ingénierie et d’Innovation Pédagogique (SU2IP) est venu observer quelques séances d’ELiE où l’apprentissage collaboratif est la modalité pédagogique privilégiée.

Téléchargez l’article complet en PDF

L’Écho Pédagogique #2 : l’apprentissage collaboratif

Nous avons évoqué les pratiques d’apprentissage collaboratif lors de notre précédente édition consacrée aux pédagogies actives ; mais « l’apprendre ensemble » recouvre bien d’autres enjeux et réalités, que  nous vous proposons d’aborder dans ce présent Écho Pédagogique.

Le travail en équipe est une dimension de plus en plus essentielle de l’activité professionnelle et sociale, et se rencontre dans de très nombreuses situations auxquelles seront confrontés les étudiants. L’organisation d’activités pédagogiques selon des modes coopératifs ou collaboratifs permet de les y préparer, en développant les compétences transversales nécessaires.
Mais au-delà, ces pratiques permettent d’apprendre autrement, sont sources de dynamiques d’échanges et de motivation, et induisent des changements dans la posture des enseignants et des étudiants face à la construction des savoirs.

Qu’est-ce qui distingue l’apprentissage coopératif de l’apprentissage collaboratif ? Comment mettre en place un apprentissage entre pairs ? En quoi les TICE facilitent-elles ces pratiques, en présentiel ou à distance ? Quels outils mobiliser ? Quels sont les retours d’expériences dans l’enseignement supérieur ?
Pour trouver des éléments de réponses, nous vous invitons à parcourir les ressources proposées.

Bonne lecture !

Consultez ici:  L’Écho Pédagogique #2

 

 

 

 

 

7ème Café Pédagogique du Collegium ST

Cette 7e édition se déroulera Vendredi 29 avril 2016 de 13h30 à 15h00, simultanément à Metz (salle de réunion de l’UFR SciFA) et à Nancy (salle des Actes de la FST).

Le thème du jour, Les apports du travail en groupe en matière de pédagogie universitaire, qu’il soit collaboratif, collectif ou coopératif, sera abordé autour d’un café, avec pour invitée, Marie Reine BOUDAREL, Directrice des études à l’École des Mines de Nancy.

Enseignants, étudiants, personnels BIATSS sont cordialement invités à cet espace dédié aux échanges et à la discussion.

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